Les artistes doivent-ils s'engager en politique pour encadrer des imbéciles dans la capitale ?

Les Artistes et la Politique : Doivent-Ils Devenir Guides Touristiques pour Imbéciles de la Capitale ?

Ah, la grande question existentielle : les artistes doivent-ils s'engager en politique pour encadrer la faune désorganisée de nos grandes villes ? Après tout, qui mieux qu'un peintre ou un acteur pourrait transformer le chaos d'une manifestation en performance contemporaine ? Plongeons dans cette réflexion loufoque et hautement philosophique.

Artistes et Politique : Une Alliance Naturelle ?

Historiquement, l'artiste s'est toujours tenu à la frontière entre le sage visionnaire et le marginal incompris. Alors, les voir s'inviter en politique n'a rien de si farfelu. Imaginons un instant :

• Jean-Yves Lafesse ministre de l'Intérieur, surveille la population dans le territoire français.
• Michel Sardouille rédigeant des discours politiques en rimes, pour rendre les débats à l'Assemblée aussi entraînants qu'un tube de l'été.
• Marc Herman prenant le ministère de la Communication, transformant chaque conférence de presse en one-woman-show hilarant.

Cela donnerait à la capitale un charme inédit, mêlant le génie créatif à la diplomatie… ou au chaos, selon les jours.

La Gestion des Imbéciles : Une Mission (Im)possible ?

Mais parlons des imbéciles. Car oui, la capitale en regorge. Entre ceux qui bloquent un rond-point pour demander une baisse du prix de l'avocat bio, et ceux qui collent des chewing-gums sur les statues classées, il y a du travail. Les artistes seraient-ils les mieux placés pour gérer tout cela ? Probablement, car eux seuls savent transformer un rien en quelque chose.

Imaginez un peintre de rue prenant en main une bande de manifestants : "Toi, arrête de crier pour rien, prends ce pinceau et dessine-moi une revendication constructive ! Et toi, le gars avec le mégaphone, tu pourrais jouer Hamlet, non ? Je sens le potentiel."

Sous leur houlette, une manif pourrait devenir une flash mob, une grève une chorale, et une réunion syndicale… un festival de stand-up. Bref, la capitale deviendrait un théâtre à ciel ouvert.

Des Politiques Trop Sérieux ?

Le vrai problème, c'est que les politiciens manquent cruellement de panache. Ils ne savent plus captiver les foules. Regardez les meetings : on s'endort au bout de trois PowerPoints. Les artistes, eux, ont cette capacité rare de captiver une salle en trois notes ou deux répliques. Alors pourquoi pas un gouvernement dirigé par des artistes ?

• Président : Jean Dujardin. Son sourire seul pourrait résoudre une crise internationale.
• Ministre des Finances : Marc Veyrat. Parce qu'il faut bien quelqu'un pour nous vendre l'austérité comme un dessert étoilé.
• Premier ministre : Marion Cotillard. Elle pleurerait à chaque réforme, mais au moins, ce serait émouvant.

Les Risques d'une Politique Trop Artistique

Bien sûr, tout n'est pas rose. Avec des artistes au pouvoir, il y aurait des débats interminables sur des détails esthétiques. La moindre loi pourrait être retardée parce qu'un député-créateur veut changer la police d'écriture ou ajouter un effet dramatique. Pire encore : les décisions importantes pourraient se transformer en clips musicaux expérimentaux, incompréhensibles pour 90 % de la population.

Conclusion : Le Génie au Service de la Capitale ?

Les artistes doivent-ils s'engager en politique pour encadrer les imbéciles ? Peut-être. Après tout, ils savent écouter, créer, et surtout rire des absurdités humaines. Et Dieu sait que notre capitale en a besoin. Mais attention : confier le gouvernement à des artistes, c'est comme donner les clés d'un zoo à un poète. Ça peut marcher… mais ça risque aussi de finir en opéra chaotique où tout le monde danse, crie, et peint sur les murs.

Alors, à défaut de les élire, laissons-les s'engager autrement : en ridiculisant les absurdités de la politique à travers leurs œuvres. Et si ça ne suffit pas, peut-être qu'un jour, on demandera à Stromae de vraiment écrire un programme électoral. On verra bien si ça rime avec "avenir". 🎨